Théât'Raval
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 L'ange renegat

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MessageSujet: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeMer 21 Jan - 19:52

Voici un rp que j'ai pris la peine d'écrire chez les Woc's ^^
Celui-ci est en cours, ne vous étonnez pas d'avoir une fin' pour le moment !



L'histoire se passe dans la Citadelle Blanche...




C'est l'histoire d'un jeune homme, nommé Babakool.
Depuis le début de sa tendre enfance, il fût envoyer à la Grande École de Bonta, où un futur riche lui était consacré.
ça, c'est ce que disait son Mercenaire de père, juste avant de l'envoyer dans la Citadelle Blanchâtre.


C'est Benedus, un lieutenant de l'armée blanche, qui prit la garde de Babakool.
Il le regardait progresser chaque jour, et cela fût un grand bonheur pour lui.
Rien de tel de voir ses propres ailes pousser... mais un jour...



Quelque part dans la Tour de Bonta...



Benedus: Ah, Babakool, mon enfant préféré !

Babakool: Bonjour mon oncle ! *souriant, avec de la Death Weed à la bouche*

Benedus: Keuf ! Keuf ! Ranges-moi ça veux-tu ? Je dois t'informer de quelques changements !

Babakool: Ah ? Je dois aller à un stade supérieur au niveau de mes études ?

Benedus: Non justement ! Ton enseignant m'a dit que tu étais enfin prêt à commencer les missions ! D'autant plus il était bien content que tu termines enfin, le pauvre est obligé d'acheter de nouveaux livres à chaque cours, vu que tu les fumes... D'aille...

Babakool: Je commence les missions ? Servir le peuple, c'est vrai que je commence, hein dis dis !

Benedus: Oui, et tu commences tout de suite ! Prépares ton bedo, tes feuilles, et ton sac !

Babakool: Euh on va où ? C'est quoi ma mission ?

Benedus: Prépares ton sac te dis-je, et rejoins moi dans le Hall !



Quelques minutes plus tard...

Babakool, habillé autrement qu'en Hipis, rejoind Benedus...accompagné de trois hommes....
Un homme en cape noire et portant un un bandeau était assied prêt de la cheminée.
Le deuxième homme, plus petit et moustachu, regardait par la fenêtre.
Quant au troisième, d'une figure macabre, Babakool l'avait déjà vu, et ne préférait pas le côtoyer.




Babakool: Me voilà enfin prêt !

Benedus: Tout d'abord je préfère te prévenir, une mission n'est pas une partie de rigolade, tu as des objectifs à accomplir. Cette mission risque de t'être difficile étant donné que tu débutes, pour cela j'ai préféré demander à des soldats de t'accompagner.
Voici Yuno. Il sera ton Chef durant la mission.


Le petit moustachu s'avança brièvement, et salua le Disciple de Sacrieur.

Benedus: Il te faudra bien l'écouter.

Babakool: AHahaha, j'ai cru que c'était Chuck Norris, j'ai eu peur !

Benedus: Hum ! L'homme borgne là-bas s'appelle Viki ,votre Guide.
Taryné, lui, est un excellent escrimeur au service de l'Armée. Il est reconnu également pour ses décisions tranchantes et son humeur noire.
Votre mission est d'aller dans le village près de Sufokia, où il semble qu'une bande de Brigands ait prit possession des Terres. Une équipe de soldats sont déjà sur place, allez voir comment ça se passe.



Avec ses nouveaux Compagnons, Babakool prit la route du Village en question, à dos de Dragodinde.
Durant le trajet, pas un mot, le vieux Sram Taryné cracha des mollards, ce qui ne le rendait pas plus amical ni plus bavard.

Ils arrivèrent à destination, de nombreuses maisons aux cheminées fumantes, paraissaient tout à fait normales.


Yuno: On s'arrête ici, attachons les Dragodindes aux arbres, c'est sans doute un piège.



Ils dégainèrent leurs épées, puis s'approchèrent puis soudain, un cri de femme vint pertuber cette calme ambiance.

Babakool commença à courir en direction de la maison d'où le cri venait de se faire entendre, mais Viki le stoppa.


Viki: Tu veux jouer le héros, gamin ? Laisse faire Taryné, c'est pas parce que tu es bien apprécié par le lieutenant que tu peux te croire tout permis.

Babakool: C'est ridicule, j'ai été à l'école pour étudier des cas comme celui-là, je sais bien ce que j'ai à faire ! Lâche-moi !

Taryné: Tiens-toi tranquille ou je te tranche la langue *gromelle*


Le Disciple de Sram déploya ses Ailes Blanches d'une taille inconsidérable puis partit seul en entrant dans le village.


Des voix d'hommes, des coups d'épées, des pleurs de femme, puis plus rien.

Babakool: Suffit ! Je vais voir ce qui se passe !

Viki: On t'a dit non, insecte !

Yuno: Laisse-le partir ce petit, il aura bien des surprises.



Essoufflé, il défonça la porte d'une maison où un cri de femme se fît entendre.
Un Homme déshabillait la femme, avec acharnement. Un autre Homme frappait la fille, en pleurs , avec une chaise en bois.



Babakool: Monstres !

Les hommes n'eurent le temps que de se retourner, Babakool frappa violemment au cou l'homme agenouillé sur la femme, qui tomba, inconscient.
L'autre homme pétrifié, s'enfuit en sautant par la fenêtre.
Le jeune Sacrieur aida la femme à se relever, qui se précipita vers sa fille pour la prendre dans ses bras.



Babakool: Qui étaient ces hommes ? Des Brigands ?

La Femme: Des Brigands ? Il n'y a jamais eu de Brigands ici, mais ces hommes font partie de Bont...
"Des hommes entrent brusquement dans la maison"

Parmi eux, se trouvait l'homme qui frappait la petite, mais aussi une dizaine d'autres hommes étaient présents. Ils regardaient Babakool avec Mépris.

Homme: Tu sais à qui tu t'attaques vermine ?

Homme: Encore un Brakmarien qui se croit tout permis, il va voir, on va lui faire sa fête !

Homme: Tu te crois de taille face à la Somptueuse Armée de Bonta ?

Babakool: Mais... je suis de Bonta ! Benedus est mon oncle !


??? : ECARTEZ-VOUS !


Horifié, Babakool vit Tyréné entrer à son tour.


Tyréné: Que se passe t-il ici ? Expliquez-moi !

Homme: Monsieur, cet homme nous a attaqué, mon compagnon et moi !


Tyréné: Toi... je t'avais dit de rester avec les autres ! Vaurien !

Babakool: Qu'est-ce que vous manigancez ici ? Cette femme était sur le point de se faire violer, cette fille de se faire tuer ! Elle dit aussi que il n'y a jamais eu de Brigands ici !


Tyréné: Tu en sais déjà trop ! Messieurs !

[i]A peine eut-il le temps de se relever qu'une douleur se fit sentir derrière sa tête.
Babakool resta allongé, immobile, sans pouvoir ouvrir les yeux...

" Non arrêtez, touchez pas à ma fille ! " " Maman, au secoure ! Laissez Maman tranquille !"
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeMer 21 Jan - 19:57

Un Lendemain rouge bien difficile...




" Il est vivant ? " " Pas pour longtemps en tout cas !" "Arrêtes tes bêtises, laisse le s'expliquer ! "


Babakool ouvrit les yeux lentement, il regagnait la vue puis prit la peine de se relever, malgré la douleur omniprésente à la tête.
Il semblait se trouver près de la forêt, ou un cours d'eau semblait à proximité.
Un vieil homme avec une pelle dans les mains et sa femme, se tenaient devant lui, s'attendant à une réaction du Jeune Sacrieur.


Babakool: Qui êtes-vous ?

Le vieil homme: C'est plutôt à nous de te demander qui tu es, meurtrier !

La Femme: Alique, tais-toi !

Alique: Quoi, tu prends sa défense, alors que ce gredin de Bontarien a assassiné nos familles, brûlé nos foyers ?

La Femme: Alique !

Alique: Vas au Diable tu m'entends...

Babakool: Excusez-moi il y a un léger malenten...

Alique : TU M'AS ENTENDU ?!! DÉGAGE ASSASSIN !!!


Le Sacrieur, bouleversé d'émotions, se retourna et suivit le cours d'eau.
Qu'avait-il fait ? Qu'avait-il fait depuis toutes ces années ? Écouté de belles paroles, cachées sous un mensonge cruel ?
Tous ces gens, morts sur le terrain, était-ce vraiment le motif de la Guerre qui les a tué ?
Tant de questions, pénurie de réponses, où est-ce que cela le mènerait ?
Qu'advient-il de sa Citadelle ? Doit-il considérer son propre Oncle comme un traître ?
Était-il renié des siens ?

Des larmes coulaient sur ses joues, que devait-il faire ?
Une odeur de brûlé...encore un village en péril...

Il se mit à courir, la tristesse au cœur, la rage au ventre.
Plus que quelques mètres avant le village, la vérité se sentait de plus en plus proche !

Plusieurs hommes, rassemblés autour d'hommes,de femmes et d'enfants, rigolaient, levaient les épées en l'air, agitaient leurs ailes blanchâtres.
Comment osaient-ils ? Au nom de qui ?


Babakool: Arrêtez ça tout de suite, je vous en prie !

Soldat: T'es qui pour nous donner des ordres, nous, l'armée de Bonta ?

Babakool: Je suis Babakool, soldat Bontarien ! Ce que vous faites est contraire à votre mission, mais aussi à l'humanité !

Soldat: Tu fais quoi, si nous obéissons pas ? N'oublies pas que les Bontariens ne peuvent se battre entre-eux !

Il avait raison, et Babakool le savait. Les Soldats ricanèrent, sachant qu'il ne pouvait rien faire.

Soldat: Eh bien, tu dis plus rien ? ça ne m'étonne pas, tu n'es qu'un minable qui n'a rien à dire ! Ferolphe, Lidgné, gardez un œil sur lui.

Ferolphe, Lidgné: Oui Monsieur.

Soldat: Quant à vous *regarde les villageois* Livrez-nous les jeunes femmes et nous vous épargnerons.

Villageois: Pitié, Monsieur, ne touchez pas à ma fille...


Le Soldat dégaina son épée et lui trancha la gorge...des cris, des pleurs... une effusion de sang arriva sur la joue de Babakool...

Babakool: Arrêtez...

Soldat: Allez les Bontariens, tuez les tous !

Babakool: Arrêtez...


La mort était présente, prenant l'âme de multiples femmes, les enfants, trainés par-terre....jusqu'à leur en faire perdre la vie...


Babakool: ARRÊTEZ !!!

" Arg ! "

Soldat; Que se passe t-il ? Qu'est-ce que.. !

C'en était trop, Babakool, aveuglé par la rage tua les deux soldats avec un coup d'épée.

Soldat: Chef... regardez ses ailes !

En effet il arriva quelque chose aux ailes du jeune Sacrieur . Celles-ci changeaient, d'un Blanc éclatant, peu à peu devinrent rouges de sang...

Soldat: G....Gardes !!! Tuez-le !!!

Trop tard, Babakool s'élança dans la foule et frappa à grands coups d'épée.

D'autres soldats arrivèrent, malgré les effusions de sang qui émanaient de toute part.


Soldat: Empêchez-le d'avancer !

Les soldats se jetèrent sur Babakool avant qu'il n'ait fait le moindre mouvement.

Soldat: Bien, maintenant tuez le ! "Brrr...." Qu'est-ce que c'est que ce bruit ?

Soldat: Impossible de le retenir Chef...Fuyez...


Un éclair vert sortit du tas de soldats, qui volèrent en éclat, poussant des cris de douleur.
Une aura verte se dessina autour de ses ailes tachetées de sang.


Paralysé par la peur, le Chef ne bougea pas.


Soldat: Monstre !

Babakool: *Sourire sournois* Moi ? Monstre ? Laisse-moi rire !

Un coup d'épée derrière le dos, venant d'un soldat qui jeta ses dernières forces avant de mourir sur le sol.
Babakool devint livide, tomba à genoux et cracha du sang par-terre.
Le Soldat rigolait, en s'approchant de sa proie.


Soldat: Tu sais quel sort subissent les traîtres ? La mort... Tu t'es bien débattu, monstre, mais encore une fois, c'est le Bien qui l'emporte...Mais pourquoi ris-tu, monstre ? Cette lumière...


Un flash aveuglant frappa le Soldat, qui tomba. Mort.


Babakool: Quel est le vrai Bien sur cette terre, qui saura le dire ? En attendant c'est la Raison qu'il faut suivre... coûte que coûte...

D'autres Soldats arrivèrent, alertés par la Lumière intense.


Soldat: Où est-il ? Où est le Chef ?

Babakool: Tu parles de celui-là ? *lève le cadavre*

Soldat: Kee.....Monstre ! Tous sur lui, pour la mort de notre Chef !


Babakool: Viki... Yuno... Taryné.... je vous retrouverai !!!


Le Sacrieur invoqua une épée qui trancha les jambes des soldats, avant de s'enfuir, en direction du siège Bontarien...


Dernière édition par Babakool le Mer 21 Jan - 20:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeMer 21 Jan - 20:02

Une apparition démoniaque...



Des traces de sang, parcourent le seuil de la forêt, le Disciple de Sacrieur n'est plus bien loin.
Il a dût passer la journée à fuir, poursuivit par les siens, trahit des anges.
On l'aperçoit, perché haut sur un chêne, la tête baissée, les larmes tombantes.
Il était redevenu normal, perdu. L'aura verdoyante avait disparu, avait laissé un jeune Babakool dans sa peine.
Seul ses ailes blanches tachetées de sang étaient avec lui, s'enveloppant autour de lui, comme une protection, une trace, un souvenir.
Sa haine envers la cruauté des Bontariens explosait à l'intérieur de lui...
Un bruit sourd, une lumière rougeoyante, le Disciple de Sacrieur n 'était pas seul.
Une créature démoniaque venait d'apparaître, flottant dans les airs.


???: Eh bien, un ange renégat, voilà quelque chose de bien curieux !

Babakool: Qu'est-ce que...

???: Vois-tu à présent, ce que représente les Bontariens sur cette terre ?

Babakool: Qui êtes-vous ?

???: Mon nom importe peu, il est plus important ce que tu réalises ce que représente le danger des anges.

Babakool: Comment ai-je pu passer autant de temps dans cette voie... dire que je voulais faire partie de l'élite, être le plus renommé des Bontariens...

???: Tu viens d'apprendre que tu n'étais qu'un pion, qu'ils te manipulaient depuis le début de ta vie, ta peine, tu dois l'oublier, ta haine, tu dois leur montrer !

Babakool: Leurs actions sont impardonnables , je le sais. Mais est-ce une raison de faire couler du sang, encore une fois ?

???: Dis toi que si tu fermes une source d'eau, il n'en coulera plus.

Babakool: Je vois... mais, comment commencer ? J'ai l'armée de Bonta à mes trousses, savez-vous ce qu'est d'affronter une armée entière ?

???: Oui je le sais ! Mais ce sang impur doit disparaître !

Babakool: Vous êtes Brakmarien ?

???: Cela te regarde pas, Disciple de Sacrieur, mais écoutes ce que j'ai à te dire, qui devrait t'intéresser !

Babakool: Je vous écoute.

???: Il se trouve qu'un certain groupe Bontarien fait des rondes depuis quelques jours à Pandala, je ne sais ce qu'ils manigancent, mais cela est un mauvais présage. Il s'agit d' un Disciple de Sram, un Vieux Disciple d'Enutrof et d'un Disciple de Cra.

Babakool: Ce sont eux... ça suffit comme ça, Taryné, Yuno, Viki... je vais mettre fin à vos crimes incessants !

???: C'est ça, ce que je voulais voir, montre ta haine ! Tue-les ! Tue les tous !

D'une allure rapide, Babakool prit la route de Pandala, avec l'intention de retrouver les Bontariens, de les empêcher de faire d'autres crimes...

La Créature cornue se contenta de regarder le Disciple de Sacrieur partir, en chuchotant ces mots.

" De tes ailes, te voilà trahit !
" De ton sang, te voilà remplit !

" D'une haine sinistre, tu vas affronter !
" Des monstres, demandant que d'être tués !

" C'est d'une allure et d'un pas précipité,
" Que le jeune Sacrieur va accomplir sa destiné !

" Une vengeance est en train de s'accomplir !
" Maudits Bontariens, préparez-vous à périr !


D'un soupons de lumière, la Créature disparut, laissant les fleurs flétrissantes, à un espace sans vie.
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeMer 21 Jan - 20:07

La promenade vengeresse d'un fugitif





Quelque part dans Pandala...



Des bambutos à toucher le ciel, une terre saine et pure... c'est à Pandala que le jeune disciple de Sacrieur arriva.
La pluie faisait rage, ce qui faisait rentrer en courant les villageois à leur foyer.
Babakool avait changé de vêtements, pour ne pas être retrouvé par les Bontariens dût à son port de d'habits. Il portait une immense cape verte, avec un chapeau Aerdala sur la tête.
A quelques pas de sa destination...la Taverne... lieu de rencontres qu'elles soient malsaines ou favorables et d'informations toutes fraîches.
A présent dans le seuil de la Taverne, Babakool se mit à regarder autour de lui.
Des rires, des bavardages, des villageois remplissant leurs chopines, rien de tel qu'une atmosphère chaleureuse.
Au comptoir, le Tavernier astiqua vivement ses chopines, tout en regardant le nouveau venu.
Babakool secoua sa cape, lorsque l'homme vint à sa rencontre.
Il lui demanda si le disciple de Sacrieur voulait que sa cape soit mise au chaud, et ce qu'il voulait comme boisson.
Babakool le remercia de sa bonté, et lui demanda une chopine de Pandaburg.
Assied à présent à une table dans le fond de la Taverne, il prit quelques gorgées de sa mixture.
Trois villageois jouaient aux cartes à une table à côté, riant aux éclats.
Deux autres vidaient chacun leur chopine à tour de rôle, comme une sorte de jeu.
Un homme masqué se trouvait seul à une table, moitié innocent, moitié suspect.

Sur les murs étaient accrochées toute sorte d'affiches, mais une attirait l'attention: Babakool se reconnut sur l'affiche.
Il prit la peine de baisser son chapeau, lorsque soudain, la porte s'ouvrit dans un énorme fracas.

Trois soldats Bontariens venaient de faire irruption dans la Taverne.
L'un deux partit parler au Tavernier pendant que les deux autres patrouillaient dans la salle.


Soldat: Avez-vous vu cet homme ? *lui montre une affiche*

Tavernier: Vous savez, les gens défilent les uns après les autres chaque jour, je ne peux pas vous répondre.

Le soldat, rouge de colère, prit un vert et l'explosa au sol.
Les clients arrêtèrent de discuter et regardèrent le soldat.


Soldat: Vermine ! Comment oses-tu me répondre ! *brandit son arme sur sa gorge* Tu mériterais que je te fasse exécuter sur la place publique, m'entends-tu ? Vous me faites pitié, toi et ta foutue Taverne... *tourne la tête* Hey' toi là-bas, qui t'a permit de te lever ?

L'homme masqué, s'arrêta net à la porte, bloqué par les deux autres soldats.

Inconnu: J'ai finit ma Chopine, j'ai bien le droit de partir, nan ?

Soldat: Tu me prends pour qui, ivrogne ? Des gars comme toi, je les tue sur le champ, tu tiens vraiment à mour...

???: Bon sang, qu'est-ce qui se passe ici ?

Des gardes de Pandala arrivèrent, attirés par la dispute.
Le soldat, fit la grimace et fit signe aux autres de le suivre.


Garde: Tout va bien, Tavernier ?

Tavernier: Je prie chaque jour la Déesse de Pandala à chacune de leurs venues, que Pandala vous garde, vous et l'homme.

Garde: Quel homme ?

Tavernier: Tiens, c'est vrai, il a disparut !

Garde: A quoi ressemblait t-il ? Les Bontariens recherchent un traître fugitif depuis quelques jours, si nous pouvions l'attraper, cela nous éviterait que ces vermines viennent mettre les pieds sur notre terre.

Babakool bût une gorgée de sa chopine, puis écouta attentivement les dires du Garde.
Lorsque soudain, il vît des soldats Bontariens passer par la fenêtre, dont Taryné, Yuno et Viki.
Le disciple de Sacrieur bût sa bière d'une traite et s'étouffa.


Garde: On recherche également des villageois qui disparai...

Babakool: URF !

Garde: Eh bien, encore un touriste qui ne tient pas l'alcool, ahahaha ! *lui frappe violemment dans le dos*

Babakool: URG !

Garde: Valà le rololo, ça va mieux Ptit'Gars ?

Babakool: Je vous remercie...par-contre vous m'avez ruiné le dos... merci Tavernier, voici votre argent, au revoir messsieurs.

Il se précipita vers la sortie, se prit la porte, et avança dehors.

Garde: Quel drôle de Ptit'Gars...

Babakool tourna la tête de gauche à droite, aucun soldat en vue.
Il traversa maintes ruelles puis vît les soldats Bontariens à l'extérieur du village.
Tapis dans l'ombre...prêt à attaquer... Babakool sortit ses dagues, lorsqu'une main se posa sur son épaule, et interrompît sa lancée...


???: Attends !









A SUIVRE
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeVen 23 Jan - 23:28

Sous la table, Eniphia écoutait attentivement les dires de son ami, se cachant le corp d'une couverture, signe que son histoire était bien gore Surprised.

Ensuite ?!? Il va se passer quoi, hein ? Dit, dit ! Babakool va pas mourir, hein ?
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeJeu 29 Jan - 23:04

Une terrible surprise...



La main velue sur l'épaule du jeune Disciple de Sacrieur, l'arrêta net.

Babakool: Qu'est-ce que... ?

???: Pas un mot, écoute.

Il se tût, et pencha l'oreille vers la troupe des Bontariens.

Taryné:... dans le bateau non loin de la côté d'Aerdala. Sont-ils tous dans la cave ?

Soldat: Oui Maître, ils sont prêts à rejoindre la mine de Feudala.

Taryné: Feudala est toujours sous notre contrôle ?

Soldat: Oui Maître, nous avons des soldats positionnés près des sorties au sud.

Taryné: Bien, je vais donc de ce pas m'occuper de ces vauriens. Viki, Yuno, venez avec moi. Quant à vous, retournez dans la ville et attrapez moi ce rat qui s'est enfui.

Soldat: Bien, Maître.

A la fin de leur discussion, les soldats retournèrent chasser le "rat" et l'ancienne compagnie de Babakool prit le chemin de la forêt.

???: Tu vois, ce qu'il se passe ?

Babakool: Non, je comprends pas tout, qui es-tu ?

???: Je suis le "rat" comme ils disent, mais tu peux m'appeler Raïcho.

A présent l'homme avait enlevé sa capuche, un Disciple de Pandawa.
Babakool remarqua avec effroi la longue cicatrice parcourant le visage de Raïcho.

Babakool: Que !

Raïcho: Vois-tu à présent ce que m'ont fait subir tes petits copains, dans la cave ?

Babakool : C'est... désolé, mais ce ne sont pas mes copains, je ne sais pas comment les considérer...

Raïcho: Du moins, je peux m'estimer heureux, les autres... Kee...

Babakool: Quels autres ?

Raïcho: Il y a un moment de cela, Pandala était un village pacifique, cloitré du monde extérieur, le vôtre. Mais depuis peu, votre Guerre Bonta-Brakmarienne entraina les miens dans la lutte. Les Bontariens enlevèrent les enfants de chaque famille, ceux qui étaient capables de porter une arme.
Ils sont venus me chercher également, mes parents s'y sont opposés, naturellement... mais, ça a très mal finit...*verse une larme* mon père a combattu jusqu'à son dernier souffle de vie, pendant que ma mère m'aidait à fuir... Hélas lorsque je revins le lendemain, ma maison, partie en fumée... me reste mon pendentif, rien de plus. Ils réussirent à m'attraper, mais à chaque fois que je tentais de m'enfuir, j'étais frappé, et si je continuais, il tuait l'un de mes amis.
Ils nous mettent dans le bateau, avant de partir dans les mines à travailler jour et nuit pour eux, ou à Bonta, être envoyé au front, comme des bêtes qui s'élancent juste pour mourir.
Je ne voulais pas de ça, j'ai tenté une fuite il y a deux mois, avec mes amis.
Malheureusement, on s'est fait attrapé, mes amis ont occupé les soldats pour que je puisse m'enfuir, et venir les sauver...

Babakool: Je comprends.

Raïcho: J'ai un service à te demander...

Babakool: Je n'ai pas le temps, cette foic-ci... Yuno Taryné et Viki à portée de main, je peux accomplir ma vengeance.

Raîcho: Je vois, tu es donc celui que recherchent les soldats.

Babakool: Oui, et maintenant je dois mettre un terme à leurs vies. Adieu Raïcho, bonne chance.

Raîcho: Att...Attends ! Si tu refuses de m'aider, je préviendrai les soldats de ta présence !

Babakool: Quel drôle de chantage me fais-tu, jeune Disciple Pandala. N'es-tu point recherché également ?

Raïcho: C'est pas faux... Faisons équipe veux-tu ? Je t'aiderai à retrouver ces bandits, quant à toi, tu m'aideras à trouver mes amis ?

Babakool:Je n'ai pas besoin d'aide.

Raïcho: Je t'en supplie... pense aux pandalas enchaînés, frappés, tués... n'as-tu point de cœur ?

Babakool: Je l'ai perdu depuis que ces hommes m'ont trahis.

Raïcho: Je vois...

Babakool: Mais nous pouvons changer les choses, te permettre d'avoir un avenir non souillé comme le mien. C'est décidé, je ne veux plus voir de sang couler à cause de leurs actes ! Allons vers le bateau, Raïcho !


Les deux hommes, prirent la direction du bateau, où l'innocence des Pandala appelait avec des cris stridents de douleur...







/hrp désolé j'ai un peu la flemme à tout remettre italique y tout, c'est bien joli mais ça prend trop de temps ^^
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeSam 31 Jan - 23:27

Une course sans fin


Après avoir traversé la forêt, Raïcho et Babakool arrivèrent à un immense bateau, dont le mât atteignait la cime des arbres.
L'entrée était gardée par deux gardes, qui montaient la garde sérieusement.

Babakool: On devait s'attendre à ça... hum, il me vient une idée ! Tu es prêt ?

Raïcho: Pour sûr, je te fais confiance.

Le disciple de Sacrieur prit un peu de temps pour méditer, puis prit la place de l'un des deux gardes.

Soldat: Qu'est-ce que... ! *bam*

Babakool frappa la nuque de celui-ci et regarda en direction de Raïcho. Celui-ci lui fit un signe, montrant le soldat inconscient qu'il avait frappé.

Les deux personnages entrèrent à l'intérieur du prestige, à pas de croc gland.
Ils descendirent dans la soûte afin de tomber sur la cave.
Une immense porte se présentait devant eux, dont un immense cadenas bloquait l'accès.

Raïcho: Laisse moi faire, je pense pouvoir l'ouvrir, mais ça va faire un peu de boucan, nous allons devoir nous dépêcher. *sort une bouteille d'alcool*

Babakool: Euh, tu crois que c'est nécessaire ?

Raïcho, après avoir bu une gorgée: Totalement, regarde un peu.

Le Disciple de Pandawa prit une grande inspiration, et se mit à cracher du feu, explosant la porte.

Babakool: Ah oui, quand même... dépêchons-nous.

La pièce était remplie de jeunes Pandawa, les uns se serrant l'un contre l'autre, méditant sur leur sort. D'autres pleuraient à chaudes larmes la perte de leur famille, la faim, l'épuisement. Ils regardèrent les deux individus qui venaient d'entrer.



Raïcho: Mes frères, nous sommes venus vous sauver, soyez sans crainte.

???: Raïcho !!! Tu es de retour !!!

Raïcho: Panada ? Je suis si content que tu n'aies rien ! Où sont ton grand frère et Lazynie ?

Panada: Hélas, ils sont morts en te laissant partir...

Raïcho: Tout est de ma faute Panada... je suis vraiment désolé...

Panada: Ce n'est pas de ta faute, tu es revenu nous chercher, sache que Grand-frère serait fier de toi.

Raïcho: Je dois partir tout de suite, j'ai fait une promesse à cet homme que voilà, Babakool. Restez bien ici avant notre retour, nous en avons pas pour longtemps.

Panada: Je te fais confiance, je t'aime Raïcho.

Raïcho: De même, ma douce. Allons y Babakool.

Babakool: C'est partit.

Les deux hommes repartirent, parcourant le bateau. De longs couloirs arpentaient tout le navire, mais les deux Disciples de Dieux savaient que c'était bientôt la fin.
La fin, mais la fin de quoi...
Bientôt une salle, et Viki, Yuno Taryné étaient à eux...ils ouvrirent la porte.
Ils tombèrent dans une embuscade, encerclés d'une vingtaine de soldats.

Soldats: Pas un geste !

Babakool : Si près du but ...

Raïcho: Non, ce n'est pas terminé, je n'ai pas dit mon dernier mot. *soulève Babakool*

Babakool: Qu'est-ce que !

Raîcho le jetant à travers la salle: Allez, je m'occupe d'eux, toi continues !

Le disciple de Sacrieur tomba sur une table avant de se relever.

Babakool: C'est de la folie ! Ne fais pas ça !

Raïcho : Vas t-en te dis-je !

Babakool, fermant les yeux sur son camarade, s'élança à la salle suivante.

Soldats: Rattrapez le !

"Glou glou"

Soldat: Comment oses-tu te moquer de nous, sale manant ! Tuez moi ce vaurien de Pandala !

Avant que les soldats eurent le temps de réagir, Raîcho fit un coup de pied, une vague immense emporta les soldats, qui s'écrasèrent contre la paroi.

Raïcho: C'est lorsqu'une Chopine est vide que l'on aperçoit la vraie force d'un Disciple de Pandawa !


Babakool continuait de courir, croisant les doigts pour son nouvel ami.
Une porte... celui-ci s'apprêta à l'ouvrir lorsque quelqu'un de l'autre côté fût le plus rapide.
Babakool reconnut le visage qui venait d'apparaître devant lui... Yuno.

Yuno: TOI !

Il tenta de dégainer son épée, mais trop tard, Babakool l'avait propulsé contre le mur, lui bloquant la gorge.

Babakool: Oui, moi ! Cela vous étonne que je sois en vie, meurtriers ? Savez-vous la souffrance que j'endure, celle des citoyens, depuis que j'ai appris votre mascarade ?

Yuno: Je ne vois pas ce quoi tu veux parler !

Babakool: Si, vous le savez tous, et vous le savez très bien ! A présent, dis-moi où sont tes autres copains, j'ai quelques coups de dague à leur donner.

Yuno : A L' AIDE ! A L'AIDE ! INTRUS !

Babakool: Tss, tu es tombé bien bas, ordure.

D'un coup net, Babakool lui trancha la gorge, brisant ses appels.
Il laissa tomber le corps de Yuno, avant de continuer son chemin, garnit de soldats.
A présent, plus rien de l'arrêtait, il ne lui manquait plus que Taryné et Viki...
Un long couloir, remplit de soldats se dressait devant lui.
Babakool lança des boules d'énergie verdoyantes afin de parvenir à la salle des Capitaines.
Taryné, alerté par le cri des soldats, ouvrit la porte.

Taryné: Encore vivant, gamin ? Je vais de ce pas régler ton compte ! Pour Bonta !

Taryné était invisible, impossible de savoir où il était.
Babakool avança prudemment, lorsqu'une force le poussa vers le mur, faisant exploser une multitude de pièges.
Ayant à présent le côté gauche mortellement atteint, il ne pouvait presque plus bouger.


Taryné: Cette fois, c'est la fin gamin ! Fais tes prières, le prochain coup te sera fatal !


Babakool, alerté par ces dernières paroles, invoqua une épée qui se dirigea vers le fond du couloir.


Taryné: Qu'est-ce que !


Trop tard, Babakool transposa l'épée, et donna un grand coup de dague.
Horrifié, le Disciple de Sram apparût, les bras tranchés par la lame.


Taryné: Non ! Ce n'est pas possible, pas par toi !


Babakool: C'est à cause de ton vice, que tu es punit par ma lame. Meurs donc !


???: Je ne pense pas que ça ne soit Taryné qui rendra l'âme, mais plutôt cet animal. Ou puis-je dire, ce Disciple de Pandawa ?


Babakool se retourna vivement et reconnut Viki, tenant dans un bras Raïcho, apparemment inconscient.


Babakool: Merde...


Taryné: Oui, ahahaha ! Ce sont les meurtriers qui meurent de la lame Bontarienne !


Babakool: Tais toi, ou je répands ton sang sur le parquet.


Viki: Tatata... et si le sang impur de ton animal se répandait avant ?


Babakool: Kee...


Viki: Maintenant tu vas gentille ment poser ta dague au sol, sans le moindre geste brusque, ou je tranche la gorge de l'animal.


Babakool, soumis, posa son arme au sol.


Viki: Merci ahahahaa! A présent, bye bye Disciple de Pandawa !



Babakool : NON !


Viki s'apprêta à abattre sa lame sur Raïcho, lorsqu'une lumière rouge l'entoura.
Viki frappa Raïcho, mais à la place du Pandawa, était apparu Babakool.


Viki: Qu'est-ce que !


Une lumière verte s'abattit sur lui, le laissant au sol, encore conscient mais gravement blessé.
Babakool se releva avec peine, la main sur la poitrine, la respiration haletante.


Viki: Arg... qu'as-tu fais, misérable ! J'ai... j'ai pourtant enfoncé la lame dans le corps de ton ami ! Comment ça se fait...


Babakool: C'est simple... je me suis sacrifié...


Viki: Tu devrais être mort, je t'ai touché au cœur...



Babakool: C'est le cas... mais je ne vais pas en mourir, Sacrieur est avec moi...


Viki resta au sol, mort. Babakool, à bout de force, s'effondra subitement.


De longues minutes... peut-être même des heures... puis...Babakool ouvrit les yeux.



" Il est vivant !!! "


Plusieurs silhouettes autour de lui, des villageois de Pandala étaient ici.
Le Disciple de Sacrieur ne ressentait plus la douleur, il était entièrement rétablit, grâce aux soins qui lui ont été apportés.


Babakool: Que s'est-il passé ?


??? : Héhé, tu as perdu connaissance ! Tu nous as foutu une sacrée frousse !


Babakool: Raïcho !


Raïcho: Lui-même, monsieur le héros ! Panada et les autres sont venus, alertés par les cris. Du sang partout... ils nous ont trouvé par-terre inconscient !
Et nous ont ramené au village, bien sûr !


Babakool: Taryné, Taryné est bien mort ?


Raïcho: Hélas, nous n'avons pas vu son corps...


Babakool: Non...


Raïcho: Que comptes-tu faire à présent ?


Babakool: Je suppose qu'il est retourné au quartier général de Bonta... je vais y aller. Et toi ?



Raïcho: Nous allons reprendre le contrôle des villages, afin de chasser les Bontariens de nos terres ! En commençant par Feudala où l'on arrêtera le travail forcé de mes frères.Reste un peu chez nous, il te faut prendre du repos.


Babakool: Je ne peux pas, je dois tuer Taryné, avant qu'il n'arrive au quartier, et qu'il revienne ici dévaster les villages...


Raïcho: Je respecte ton choix, mon ami. Sois sûr et certain que tu peux compter sur nous, comme j'ai compté sur toi. Bonne chance, et je l'espère, que tu reviendras nous voir. Notamment à mon mariage avec Panada !


Babakool: Je n'y manquerai pas... que Pandala vous garde !






Ainsi, le Disciple de Sacrieur prit la route d'Amakna, avant d'atteindre son but, mettre un terme à cette course entre la trahison et le mal...






A SUIVRE
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MessageSujet: Re: L'ange renegat   L'ange renegat Icon_minitimeDim 1 Fév - 13:59

Retour à la maison...


Combien de temps avait-il parcouru la région d'Amakna ? Arrivera t-il dans les temps, avant que se lève l'armée ? Chaque seconde compte, il le sait. C'est pour ça qu'il ne s'arrête pas, il le fait pour eux, pour lui.
Qu'avait-il à perdre ? Il avait déjà tout perdu... son rang, ses amis, son oncle... Oui, Benedus était là-bas... comment va t-il réagir ?

Ces questions sans réponses, poussait le jeune Disciple de Sacrieur à accélérer la cadence, trouver les réponses par soi-même était l'une de ses priorités...
La Forteresse de Bonta était en vue...la nuit tomba...
La garde qui surveillait l'entrée s'était renforcée, Babakool avait prévu ça, étant donné qu'il était recherché dans tous les lieux.
Ce que les Bontariens oubliaient, c'était que Babakool connaissait bon nombre de passages, notamment par les fameux égouts, habités par les rats.
Le jeune Disciple de Sacrieur contourna l'entrée Sud de Bonta, et se glissa sous un rocher à gauche de l'entrée, afin d'atterrir dans les égouts.
L'odeur putride lui rappelait ses simulations d'infiltration lorsqu'il était encore à l'école.
Il savait que dorénavant, plus rien n'était un jeu, et que la seule erreur qu'il commettait lui était fatale.

Parcourant les égoûts avec une bougie de faible lumière, Babakool distingua des ombres, mais n'y prêta aucune intention, ce serait fâcheux de se battre avec des rats, avant la grande bataille.
Des bruits de pas, des voix se firent entendre; Babakool s'arrêta net.

???: Dites, vous êtes sûr que c'est par là ? Moi je pense que c'était du côté nord.

???: Dis pas de bêtises, Ganyde, tu vois bien que ma boussole dit le contraire.

" Merde, il va falloir agir..." pensa Babakool, préparant ses dagues.
Les ombres se dessinaient sur le mur. Babakool avança d'un pas, il n'aurait pas dû.

"Ploc"

???: Ganyde, Dyo, écartez-vous tout de suite.

Ganyde, Dyo: Hein ?

Une intonation se fit entendre, une lumière parcourait le sol autour de Babakool, ce qui l'empêchait de bouger.

Dyo: Regardez ! Un homme !

Coincé, le Disciple de Sacrieur ne pouvait que contempler la venue des hommes.

Ganyde: Alors comme ça, les Bontariens habitent dans les égouts ?

Il donna un coup de genou au ventre du Sacrieur qui tomba à terre.

Dyo: Tuons le, il préviendrait les autres sinon !

???: Attendez, regardez ses ailes plutôt. Elles sont mi blanche mi rouge.

Ganyde: C'est sûrement un piège Kaleid, ça sent pas bon.

Dyo: T'as déjà vu des égouts qui sentent la fleur, andouille !

Kaleid: Malsoir, inconnu. je me prénomme Kaleid, voici Le Disciple d'Enirispa Dyo, et le Disciple de Sadida, Ganyde. On peut savoir qui es-tu réellement, et ta présence en ces lieux ?

Se relevant avec peine, Babakool se présenta, et raconta son récit... ces personnages expliquèrent qu'ils étaient là pour libérer l'un des leurs, détenu et torturé à la Milice de Bonta. Un prisonnier redoutable il paraissait, un Disciple de Iop qui avait commit une vraie tuerie lors de la dernière bataille.

Dyo: Alors comme ça tu es celui que recherchent ces pouilleux ?

Ganyde: Attention à tes propos moskito, tu as un Bontarien devant toi.

Babakool: Bontarien certes, mais je ne veux plus l'être.

Kaleid: Pour nous tu restes un ennemi, bon vent ! Retrouves ton chemin, nous t'épargnons la mort.

Rejeté, encore une fois... de quel côté se trouvait Babakool ? Les voyant partir, sa peine s'intensifia.

Babakool: Attendez, je peux vous guider !

Kaleid: Je préfère ça, Disciple de Sacrieur. Nous t'écoutons.

La nouvelle équipe, prit la route qu'indiqua Babakool.

Ganyde: Ah, tu vois, c'est la sortie que je vous avait dit !

Dyo: Mouais, un coup de chance...

Kaleid: Arrêtez de vous chamailler. Où sommes-nous Babakool ?

Babakool:Nous sommes presque en dessous de la Milice, il nous faudra se camoufler quelques temps, pour traverser la Milice. Tenez, c'est des tenues Bontariennes, j'ai pu en récupérer lorsque j'étais à Pandala.

Dyo: Ainsi c'est toi qui a sauvé Pandala il y a peu ?

Babakool: Je n'étais pas seul.

Dyo: Nous avons un héros avec nous, Messieurs !

Ganyde: Qu'est-ce que c'est laid cette tenue bleue ! On est vraiment obligé de porter ça ?

Babakool: Oui, sinon nous sommes repéré immédiatement.

Kaleid: ça te va bien, Ganyde, je t'assure !

Ganyde: Ouais ouais c'est ça, bon allons-y !

Les hommes passèrent calmement devant les gardes, avant d'attérir dans la Milice.

Babakool: Suivez moi, c'est juste en dessous.

Les murs sinistres rappelaient des souvenirs de Babakool, là où tout petit, il vît des Brakmariens torturés, enchainés et frappés, jusqu'à ce que le Brakmarien parle.
Chassant ces mauvais souvenirs, Babakool ouvra la porte, donnant sur la prison. Un garde s'interposa.

Soldat: Qui êtes-vous ?

Babakool: Nous sommes les nouvelles recrues d'Amariyo, nous avons pour ordre de vous demander à rejoindre le reste de la garde à la Taverne de la Bagrutte.

Soldat: Bien reçu, je suppose que vous prenez le relais.

Babakool: C'est exacte.

Soldat: Je vais de ce pas aller dans l'autre salle avertir mon collègue.

Babakool: Ce n'est pas la peine, nous nous en occupons. Partez.

Le garde sortit, laissant Babakool et les autres seuls. A l'intérieur de la prison, se trouvait une ombre gigantesque.

Kaleid: Vlad !

Babakool: Vlad ? Dark Vlad ?

Horrifié, le Disciple de Sacrieur vît l'ombre s'approchait, laissant place à un Iop balafré.

Dark Vlad: En effet, c'est mon nom, Maudit Bontarien.

Dyo: Ne t'en fais pas, il est de notre côté ! Tiens regarde, je t'ai gardé ton épée !

Dyo sortit de son sac, une immense épée. Lorsque Vlad la toucha, celle-ci s'enflamma.

Ganyde: Bouge pas, nous allons te sortir de là !

Vlad: Pas besoin, donne moi l'épée.

Dyo passa l'épée au travers des barreaux, Vlad la prit dans ses deux mains.

Vlad: Reculez, ça risque de secouer.

Il abattu la lame dans l'air, une onde d'énergie explosa les barreaux.

Kaleid: Toujours aussi pointilleux !

Soldat: ALERTE ! ALE...

Trop tard, de multiples ronces l'entoura, laissant place à un arbre.

Ganyde: Ils m'énervent à crier comme ça... sortons d'ici.

Vlad, Dyo, Kaleid, Ganyde et Babakool se dirigèrent vers la sortie.

Lorsque Ganyde, en tête, arriva dans le long couloir, une véritable armée les attendait.

Ganyde: Restez en arrière ! C'est de la folie ! Attendez !


Ganyde se concentra, et invoqua une poupée. Il lui mit alors un bandeau aux yeux.

Poupée: Snif...

Ganyde: Allez pleures pas, vas-leurs faire un gros câlin !

La poupée avança dans le couloir, en pleurant.

???: Ne tirez pas !

Poupée: Ouinnnnnnnnnnnnnnn

???: Qu'elle est mignonne ! Quel est ton prénom ?

Poupée: OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAIIIN

???: Attention ! *BOUM*

Trop tard, la poupée explosa, laissant un cercle de cadavres.

Ganyde: Allons-y !

Des alarmes retentirent dehors, quelque chose se préparait. Dorénavant dehors, une foule de soldats les attendait.

Dyo: Comment allons-nous faire ? C'est une armée que nous avons là !

Vlad: Nous n'avons pas le choix. Kaleid, Immunise moi, ça va être un massacre !

Kaleid lança une boule d'énergie qui engloba Dark Vlad.

Celui-ci se lança dans la bataille, à grands coups d'épée.

Des vagues de soldats volèrent, laissant place à de nouveaux bataillons.

Kaleil enflamma les soldats des alentours, quant à Ganyde, enracina le reste.

???: IMPOSSIBLE IL EST REVENU !

Taryné apparaissait au loin, courant à la forteresse.

Babakool: TOI !

Les ailes de Babakool sortaient de sa capuche, d'une ampleur in considérable. D'une élancée, il transperça les rangs ennemis jusqu'à arriver à son ennemi mortel.
Celui-ci, aveuglé par la peur, le repoussa tant bien que mal avec ses deux bras en moins.

Taryné: LIBÉREZ LES MONSTRES !

Un bruit sourd, Babakool se retourna vivement, et vit l'arrivée de Gloutovores. Ces monstres se dirigeaient vers Dyo Kaleid, Ganyde et Vlad.


Babakool: NON ! FAITES ATTENTION !

Trop tard, Dyo se fit attirer dans la gueule du monstre. Kaleid, entendant le cri de son ami, se jeta au milieu des gloutos, donnant de gros coups de bâtons dans l'espoir de le faire sortir.
En vain... Les gloutos l'aspirèrent en même temps, ce qui déchira le pauvre Disciple de Feca.

Ganyde: NON, PAS CA !

Distrait, celui-ci arrêta de frapper, un soldat profita de cette faille pour lui donner un coup fatal.

Vlad: Merde, ça devait pas se passer comme ça !

Celui-ci fit d'un geste un souffle d'énergie grâce à son épée, se mit à siffler, provoquant l'arrivée de sa dragodinde squelettique.
Donnant de grands coups d'épée, il finit par se diriger vers la sortie, et disparut dans la nuit !

Taryné : AHAHAHAHA ! C'EST CA, MOURREZ ! MOURREZ TOU...*Cling*

Babakool trancha la tête de celui-ci, qui mit fin à ses paroles ainsi qu'à sa vie.

Les soldats se ruèrent vers lui, avec rage.

???: ARRÊTEZ !

Benedus, sortit de la forteresse, courant vers Babakool.

Benedus: Ne le tuez pas, enfermez le dans la Forteresse, j'ai de nombreuses choses à lui dire.

Des gardes s'approchèrent de Babakool, lui attachant fortement les mains avec des liens.

A présent dans la salle destinée à la chambre de Benedus, tout en haut de la forteresse, Babakool fît attaché à une chaise, juste devant Benedus.

Benedus: Te rends-tu compte de ce que tu as commis, depuis ces derniers mois ? Crois-tu que les Bontariens accepteraient un homme tel que celui que j'ai en face de moi, un tueur sans scrupules ?

Babakool: Vous m'avez tous mené en bateau, je ne pouvais accorder le pardon, mon oncle !

Benedus: Suffit ! ( On frappe ) Entrez.

???: Mon général, voici un présent.

Benedus: Une coupe de vin ? Qui aurait pu donc m'offrir un tel présent en ces temps ?

???: Je ne l'ai point vu. Excusez moi, mon général, je dois reprendre mon poste.

Le garde sortit, Benedus déserra les liens de Babakool, qui se frotta les mains.

Benedus: Écoutes Babakool, j'ai beaucoup de respect pour ton père, je suis prêt à te pardonner et à reprendre ta vie comme autrefois, ici.

Babakool: Je...

Benedus: Ne parles plus de tes actes, recommençons ta vie, ici à Bonta. Je t'aiderai une seconde fois.
Buvons en l'honneur de ton retour, mon neveu.

Benedus versa la substance rougeâtre dans une coupe, et la donna à Babakool.

Celui-ci la porta aux lèvres, lorsqu'il entendit des voix.


"NON"

Babakool: Vous avez parlé, mon oncle ?

Benedus: Tu vois bien que je déguste un peu cette œuvre de bonne nature, je t'en prie, ne t'arrêtes pas de boire.

Babakool porta une seconde fois les lèvres à la coupe lorsqu'un "NON" se fit entendre dans sa tête.

Benedus: Qu'est-ce que... qu'est-ce qu'il m'arrive...

Benedus lâcha la coupe qui se versa sur le tapis. Il bascula, et s'effondra par-terre.
Du sang empoisonné...

"Tu veux jouer le héros, gamin ? Laisse faire Taryné, c'est pas parce que tu es bien apprécié par le lieutenant que tu peux te croire tout permis."

"Tu sais quel sort subissent les traîtres ? La mort... Tu t'es bien débattu, monstre..."

"TU M'AS ENTENDU ?!! DÉGAGE ASSASSIN !!!"

Babakool: Qu'est-ce que ?

" Non arrêtez, touchez pas à ma fille ! " " Maman, au secoure ! Laissez Maman tranquille !"


" Je vois, tu es donc celui que recherchent les soldats."

"Ce sont les meurtriers qui meurent de la lame Bontarienne !"


Babakool: Ainsi, c'est toi qui m'a suivit tout ce temps.

???: C'est exacte.

La créature démoniaque apparût à la fenêtre.

???: Tu n'es plus des leurs, veux-tu vraiment sombrer une deuxième fois parmi ces tueurs ?

Babakool: Je vois, qui tu es à présent. Je vous remercie.

???: Tu sais bien que les démons n'ont que faire des remerciements. Éloignes toi de Bonta, Brakmar peut devenir ta nouvelle maison si le coeur t'en dit.

Babakool: J'ai une meilleure idée, je vais vivre ma propre vie.

???: Tu n'as tout de même pas l'intention de mettre un terme à ta vie. Où vas-tu ?

Babakool sauta de la fenêtre, déployant ses ailes, en criant ces mots: Brakmar est manipulateur, Bonta est menteur, refuser de choisir entre ces deux là, c'est le début d'un avenir prometteur !

Du haut de sa tour, Le Demon Rushu chantonna


" Après maintes batailles tu as finit par trouver,

" Cet avenir que ces monstres t'avaient volé!

" Parcours les terres à ta façon,

" Ton choix ne peut être que bon

" Ton Dieu Sacrieur sera fier de ta voie,

" Tes ailes sont là pour te sauver, une seconde fois...






FIN


J'espère que ça vous a plu Smile
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