L'histoire d'un Sram

J'ai retrouvé un vieux truc que j'avais fait ya assez longtemps, pour ceux qui sont en manque de RP, vous pouvez vous amusez à continuer l'histoire, à votre guise...

Citation :

Fils de deux disciples de Sram, Takewo fut conçu dans l'ombre et naquit dans l'ombre, quand à sa vie, bien malin celui qui pourra la raconter en entier...



Fragment 1, Aube


Une nuit sombre, la lune se cache derrière les nuages...
Deux ombres indistinctes courent dans la rue, main dans la main semble t-il.
Seul la pluie qui coule à flot trahi leur présence. Ils s'abritent dans l'ombre d'un porche. Un rire cristallin brise le silence.

9 mois plus tard...

Il est accroupi devant la porte, elle se tient derrière lui, aussi discrète que d'habitude, malgré son ventre grossis par l'enfant qui vit en elle.
Il étouffe un juron, la serrure résiste. Elle se crispe, les deux mains sur le ventre. L'enfant est impatient.
La porte cède dans un léger grincement.
Les deux silhouettes se coulent à l'intérieur de la maison inoccupée.
La porte se referme, sans un bruit cette fois.

Quelques minutes plus tard...

Un cri d'enfant retentit, elle pousse un soupire de soulagement, il sourit et prend l'enfant dans ses bras.
Tout s'est bien passé. C'est un garçon.
Il l'allonge soigneusement sur le lit, jette une buche dans le feu qui crépite dans la cheminé et s'allonge au coté de sa femme, heureux.
La maison semble inhabité depuis très longtemps, ils y resteront.

8 années plus tard...

Le garçon se faufile entre les passant, il s'appelle Takewo.
Malgré son jeune âge, il possède déjà la fine mais robuste musculature des Srams.
Discrètement, il s'empare d'une bourse pendant à la taille d'un passant, il plonge la main dans la poche d'un autre pour en retirer quelques pièces.
Tel une ombre, personne ne le remarque. Une cloche retentit au dessus de lui, il est l'heure.
Il fait demi tour et rentre chez lui.
Mais quand il pousse la porte, il sent aussitôt l'atmosphère tendu qui règne dans la pièce.
Sur la table de bois, un mot est épinglé :


Force, légereté, liberté,

Ombre dans la nuit,

Sram.


Ces mots ne sont que trop clairs pour le jeune Sram, ses parents sont partis, et il doit maintenant se débrouiller seul.
Il retire la dague, planté dans la table et la glisse à sa ceinture.
Puis il quitte la maison et s'enfonce dans les profondeurs de la ville...

Citation :

Fragment 2, Ascension

Cela fait maintenant quelques heures que Takewo à quitter la maison familiale.
La journée ,tire à sa fin et l'habituelle agitation laisse place à un calme inquiétant.
Totalement déboussolé, il erre sans but, s'enfonçant toujours plus loin dans la ville.
Au fur et à mesure de son avancée, les passants se font moins nombreux, les rues moins larges et moins entretenues...
Plongé dans ses pensées, il ne prête pas attention à ce changement, il ne voit pas la pancarte annonçant l'entrée dans les bas-quartiers de la ville, et il ne voit pas les deux silhouettes qui le suivent depuis quelques minutes...
Un éclair traverse le ciel, suivi presque aussitôt par un grondement sourd.
La pluie s'abat sur la ville et tire Takewo de ses pensées.
Surpris par ce brusque retour à la réalité, il jette quelques regards affolés autour de lui, l'obscurité est presque totale, seul quelques torches diffusent une maigre lumière ici et là.
Il est trempé, la pluie s'abat violemment autour de lui et il ne sait pas ou aller.
Derrière lui, des bruits de pas se font entendre.
Le jeune Sram se met à courir, mais ses vêtements trempés ralentissent ses mouvements, les ruelles semblent être toutes identiques, les bruits de pas se rapprochent.
Une silhouette indistincte apparaît soudain devant lui, il stop aussitôt sa course et esquisse un mouvement pour se retourner.
Deux énormes mains le saisissent alors violemment à la gorge.
La première silhouette se rapproche de lui, l'homme à le visage blême, il arbore un sourire victorieux qui fait ressortir l'affreuse cicatrice qui lui barre la joue.
Puis tout s'efface et Takewo sombre dans les ténèbres de l'inconscience.

Deux heures plus tard...

Edit : Messages HRP supprimés